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Découvrir l’infiniment petit. La science à une échelle invisible à l’œil nu. Procéder à des tests de détection de virus avec des éléments de l’épaisseur (ou plutôt de la minceur!) d’un cheveu divisé 10 000 fois. Bref, découvrir la nanotechnologie. Pour les novices, il s’agissait d’apprivoiser ce qui, un jour, fera partie intégrante de nos vies, mais qui demeure aujourd’hui très abstrait, relevant pratiquement du domaine de la fiction hollywoodienne et de son Chéri, j’ai réduit les enfants dans nos esprits.

Voilà ce à quoi ont été conviés une quarantaine d’élèves de 6e année de l’école primaire Saint-Mathieu, à Beloeil, la semaine dernière. Pendant un après-midi, dans le cadre des 24 heures de la science, l’Institut des matériaux industriels du Conseil national de recherche du Canada (IMI-CNRC) a ouvert ses portes à ces jeunes visiteurs, histoire de leur faire découvrir l’échelle nanoscopique et son utilité.

L’IMI-CNRC, situé à Boucherville, est spécialisé en nanolithographie, c’est-à-dire l’impression à une échelle extrêmement réduite. La technique utilisée à l’IMI-CNRC vise la production à faible coût grâce à la reproduction de masse. Il serait possible, par exemple, d’embosser, à partir d’une pièce matrice, une Kyrielle de structures nanoscopiques servant à la fabrication de capteurs solaires.

Préalablement à la visite, chaque élève a effectué un dessin. Tous les dessins reçus ont ensuite été réduits à la dimension d’un bouton, et l’un d’entre eux a été diminué jusqu’à atteindre la taille d’un globule rouge, à l’échelle nanoscopique. Les élèves ont aussi pu visiter un laboratoire de prototypage, servant lors de la réduction. Visiblement intrigués par cette branche de la science, les jeunes ont participé à quelques ateliers leur démontrant ce qu’est la nanotechnologie et quels procédés sont employés pour parvenir à une échelle si minime.

«C’est motivant, ça m’a donné le goût de faire de la science», s’est exclamé Jean-Sébastien Barbeau, 12 ans, à sa sortie de l’IMI-CNRC. «C’est le fun, sans la journée d’aujourd’hui, on aurait peut-être jamais entendu parler de ça», a ajouté son copain Alexandre, avant de grimper dans l’autobus.

Selon Richard Flynn, agent de communication à l’IMI-CNRC, la nanotechnologie fera partie de leur vie quotidienne à l’âge adulte. Et eux sauront peut-être un peu mieux que les autres ce dont il s’agit!

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