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Dans le débat actuel entre les commissions scolaires et le gouvernement du Québec en relation avec les taxes scolaires, le Comité de parents de la Commission scolaire des Patriotes tient à rappeler qu’il est du domaine public que la mission des commissions scolaires est d’assurer la réussite de tous les élèves sur le territoire. Le Comité questionne la compression budgétaire systématique des budgets de l’ensemble des commissions scolaires sans égard à leur gestion respective. En effet, la Commission scolaire des Patriotes fonctionne sur un modèle de gestion décentralisée où la quasi-totalité de ses ressources financières est allouée aux services aux écoles, soit plus de 96% du budget de 305 M$1. Considérant l’ampleur des réductions budgétaires des trois dernières années, soit 6,4 M$ ainsi que celles demandées pour les deux prochaines années, soit 1,8 M$, le défi pour trouver un financement optimal est immense.

Les compressions budgétaires des années précédentes, imposées aux commissions scolaires, ont déjà entraîné des répercussions significatives sur les services aux élèves, sur le personnel et sur les parents. Par exemple, notons la diminution des heures de service direct aux élèves en éducation spécialisée, en orthophonie et en psychoéducation. Par ailleurs, les parents doivent maintenant composer avec des hausses importantes de tarifs pour le service des dîneurs ou du transport.

La qualité des services d’éducation et la réussite scolaire de tous nos jeunes sont au coeur des préoccupations des parents. Des compressions supplémentaires auraient un impact néfaste sur tous nos enfants et encore plus sur ceux qui éprouvent des difficultés, les élèves HDAA étant les premiers touchés et dont le nombre est en hausse constante, car ils bénéficient davantage des services directs des spécialistes. Avec les hausses de divers tarifs qui se profilent déjà à l’horizon, nous craignons que les familles défavorisées ne puissent offrir à leurs enfants les services dont ils ont besoin pour s’épanouir.

Nous nous opposons donc à l’imposition de nouvelles compressions budgétaires dans les commissions scolaires. Nous appuyons les démarches de la Fédération des comités de parents du Québec dans la poursuite des discussions en vue d’assurer la pérennité du financement de notre système d’éducation public. Nous invitons le gouvernement à aller au-delà du débat actuel sur la taxe scolaire. Il serait sans aucun doute pertinent de redéfinir les modes de financement et de fonctionnement de notre système scolaire. Ce travail permettrait de garantir l’obtention de services éducatifs de qualité pour tous nos enfants.

Marie-Hélène Talon
Présidente du Comité de parents
Ce 21 novembre 2013

1 Résumé des états financiers 2012-2013 de la CSP

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