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L’ensemble de l’école primaire Montarville, à Saint-Bruno, s’est investi pour créer un spectacle de marionnettes, récemment.

Durant 16 semaines, les 500 élèves ainsi que le personnel de l’institution d’enseignement ont travaillé à créer 34 histoires de cinq minutes mettant en scène des marionnettes géantes et des marottes. Les représentations filmées du fruit de leur travail ont eu lieu la semaine dernière.

«C’est un projet rassembleur qui a permis à toute l’école de se mobiliser», a expliqué la directrice de l’école, Christine Fournier.

«Les classes régulières, d’élèves avec trouble envahissant du développement et celle du pré scolaire ont participé», a-t-elle ajouté.

Né grâce à un budget spécial destiné à la création d’un projet culturel, donné par la Commission scolaire des Patriotes, le Spectacle de la Dame de cœur est le fruit d’une collaboration avec le théâtre du même nom.

Depuis la fin de janvier, un membre de l’entreprise est venu chaque semaine pour visiter chacune des classes. Ce dernier les a aidées à la création des deux marionnettes géantes par classe.

Au fil des semaines, les élèves ont créé les histoires, peint les marionnettes, appris à les animer et à les faire parler, conçu les décors ainsi que maîtrisé l’éclairage et le son. Le théâtre la Dame de cœur concevait les costumes à partir des plans fournis par les élèves.

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Que ce soit l’histoire de Bubulle la goutte d’eau et de Banco ou du requin Riki disco et son ami Jos poulet, tous les récits avaient le même dénominateur commun. Un des personnages perdait un objet cher et le retrouvait à la fin.

Cela n’a pas nui à la création des jeunes. «Je ne m’en étais même pas aperçu. Les histoires étaient tellement différentes», a indiqué la directrice.

Durant les semaines de création de la pièce de théâtre, les enseignants ont observé une implication plus grande de certains élèves généralement moins attentifs. Certains enfants qui connaissaient des difficultés de lecture, par exemple, ont réalisé un effort supérieur pour apprendre le texte de leur personnage.

«Ça a amené un esprit d’équipe. Les jeunes votaient sur le plus beau dessin, sur quel personnage ils choisissaient. Chaque élève jouait tel ou tel rôle. Ça les responsabilisait. On développait leur autonomie», a constaté l’enseignante de deuxième année Lyne Guilllet.

Au lendemain des spectacles, tous les enseignants n’avaient que des bons mots pour le travail des jeunes.

«On a senti que le projet a développé un sentiment d’appartenance», a dit Mme Fournier. Cette dernière tient d’ailleurs à remercier tous les commanditaires et ceux qui ont contribué à la campagne de financement des élèves pour la réalisation du spectacle.

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