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Le Syndicat de Champlain (CSQ), le Syndicat des professionnelles et professionnels des commissions scolaires de la Montérégie, l’Association des cadres scolaires section Patriotes-Riverside ainsi que l’Association des directions d’établissements d’enseignement de la Rive-Sud se joignent à la Commission scolaire des Patriotes (CSP) pour dénoncer l’ampleur des compressions budgétaires imposées à la CSP dans le dernier budget du Québec, qui s’élèvent à près de 3,9 M$ pour 2012-2013.

Il s’agit de nouvelles compressions qui sont à la fois, récurrentes pour les années scolaires suivantes et qui viennent s’additionner à celles déjà imposées en 2011-2012, qui sont de l’ordre de 1,3 M$. À celles-ci, il faut également ajouter les mesures de réduction de dépenses prévues avec la Loi 20 en vigueur depuis 2010-2011 ainsi que diverses autres compressions. Au total, la CSP doit procéder à des compressions budgétaires qui représentent maintenant 6,5 M$.

Ainsi, le financement du gouvernement est devenu inférieur aux besoins de la CSP pour qu’elle soit en mesure de réaliser tous les engagements du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). En effet, d’un côté le MELS réduit le financement des commissions scolaires et d’un autre, il procède à l’ajout de nouvelles mesures et prend des engagements, notamment l’implantation de l’anglais intensif en 6e année ainsi que l’achat de tableaux interactifs dans toutes les classes et de portables pour les enseignants. Bien que certaines sommes soient allouées pour ces engagements, il y a des coûts additionnels qui n’ont pas été prévus et qui auront un impact financier important sur l’ensemble des établissements de la CSP. 

Il faut aussi rappeler d’autres engagements du MELS qui ont été convenus dans les conventions collectives des employés afin de favoriser la réussite des élèves. Parmi ceux-ci mentionnons, l’augmentation des salaires des employés et l’application de l’équité salariale, de même que la réduction du nombre d’élèves par classe. En combinant ce dernier engagement à celui concernant des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage qui peuvent maintenant compter pour plus d’un élève dans une classe ordinaire, on vient augmenter les besoins en enseignants et en locaux pour les établissements scolaires. Le financement du gouvernement ne suffit pas à répondre à tous ces besoins qui se traduisent eux aussi en coûts supplémentaires.

Il n’est plus envisageable de continuer à réduire le financement tout en imposant de nouvelles obligations aux commissions scolaires. À cela ajoutons les nombreuses redditions de compte exigées par le MELS qui demandent de plus en plus de temps au personnel du centre administratif et des établissements scolaires. Précisons également que la CSP a un mode de gestion très décentralisé vers ses établissements, c’est-à-dire que moins de 5 % du financement reçu par le MELS est affecté aux dépenses administratives. Le reste des sommes est entièrement affecté au fonctionnement des 64 écoles et centres de formation. Par conséquent, ces compressions auront un impact immédiat sur les budgets alloués aux établissements scolaires et toucheront directement les élèves et le personnel.

C’est pourquoi, la Commission scolaire des Patriotes, les syndicats et les associations représentants ses employés unissent leurs voix pour réagir à cette situation afin de sonner l’alarme, parce qu’il sera impossible à l’avenir de maintenir le niveau de service actuel dans les établissements.

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