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Le respect du programme de formation de l’école québécoise : une condition absolue pour toutes les écoles publiques

La décision de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) de mettre fin au projet particulier de pédagogie Waldorf à l’école de la Roselière a été prise au terme d’une analyse rigoureuse et transparente qui s’est déroulée sur plusieurs années et qui a impliqué le conseil d’établissement de cette école. Le constat qui s’en dégage est que des parties importantes du Programme de formation de l’école québécoise ne sont pas enseignées aux élèves de cette école.

Demandes de la CSP

En effet, depuis plusieurs années, la CSP de même que les différentes directions d’école en poste ont demandé à de nombreuses reprises aux enseignants de l’école de la Roselière de respecter les encadrements légaux.

Ces demandes ont, notamment, fait l’objet d’échanges et de débats avec le conseil d’établissement de l’école de la Roselière au printemps 2010. Le président du conseil d’établissement de l’époque s’était d’ailleurs adressé au Conseil des commissaires en mai 2010, pour faire état de son désaccord avec un document produit par la CSP, qui avait été présenté au conseil d’établissement, et qui faisait état de la nécessité de mettre en place des mesures d’accompagnement afin d’assurer l’enseignement du Programme de formation de l’école québécoise dans son intégralité.

Dès l’année scolaire suivante, des ressources additionnelles ont été accordées à l’école dans ce but, soit l’ajout d’un directeur d’école adjoint et le soutien particulier d’un conseiller pédagogique.

Rappels du gouvernement

Au fil des ans, plusieurs ministres de l’Éducation, de gouvernements différents, ont questionné la CSP quant à la conformité de ce qui est enseigné à l’école de la Roselière.

Les rôles de chacun

En mai 2011, un protocole d’entente était signé entre la CSP, le conseil d’établissement de l’école de la Roselière et la Corporation des parents de l’école. L’objectif de ce protocole était de rappeler et d’établir clairement le rôle de chacun, notamment le fait qu’il revient à la CSP d’assurer la gestion pédagogique et administrative de l’école.

Le Conseil des commissaires est préoccupé depuis plusieurs années par la difficulté qu’a l’école de la Roselière d’enseigner le programme de pédagogie Waldorf tout en appliquant dans sa totalité le Programme de formation de l’école québécoise.

Or, la responsabilité du Conseil des commissaires est justement de voir à ce que tous les élèves de ses 63 écoles primaires et secondaires reçoivent l’enseignement auquel ils ont droit au Québec.

Après plusieurs années de questionnements, le Conseil des commissaires a demandé qu’une analyse approfondie de la situation soit faite, ce qui a mené à la préparation d’un rapport à l’automne 2012.

Ainsi, le 22 janvier 2013, le Conseil des commissaires a rendu une décision basée sur le fait qu’une partie importante des matières obligatoires qui doivent être enseignées à tous les élèves du Québec ne l’est pas à cette école. Au cours des jours suivants, le Conseil des commissaires a reçu les commentaires des parents et des enseignants et il a pris connaissance de nombreux écrits soumis par ces derniers. À la lumière de toutes les informations reçues, le 19 février 2013, le Conseil des commissaires a adopté à l’unanimité une résolution par laquelle il a réitéré sa décision.

C’est donc de façon éclairée que le Conseil des commissaires a assumé ses responsabilités, lorsqu’il a décidé de ne pas présenter à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport une demande pour le renouvellement du projet particulier de l’école. 

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